jeudi 13 novembre 2014

LEZIJUMP - LE MÉTIER DE MARÉCHAL-FERRANT ...


Le maréchal-ferrant est un artisan dont le métier consiste à ferrer les pieds des chevaux et autres équidés et à s'occuper de leur parage. 
 C'est un métier vieux de plus de 3000 ans. Il existe environ 1600 maréchaux-ferrants en France. 
 Le terme de « maréchal » provient de l'ancien français Marhskalk, qui désignait un domestique qui soignait les chevaux. 



Le mot a ensuite pris deux sens différents, désignant l'artisan chargé de ferrer les chevaux ainsi que l'officier préposé aux soins des chevaux. Le mot « maréchal-ferrant » a été créé pour distinguer ces deux métiers. 


Pour être un bon maréchal ferrant, Il faut connaître l'anatomie particulière du cheval, de ses membres et de ses pieds, les "défauts d'aplomb", ainsi que les différentes causes de boiteries et apprendre comment parer le pied, ou sabot. 

Il faut apprendre à forger, car si les Maréchaux Ferrants ne forgent que rarement les fers qu'ils utilisent, il faut toujours "tourner", ou ajuster les fers à la forme des pieds du cheval. 
En orthopédie, il est fréquent de devoir fabriquer des fers que la pathologie exige et qui ne se trouvent pas forcément dans le commerce et/ou qui ne sont pas sous la main lorsque le maréchal en a besoin. 
Il faut être patient et attentif afin de pouvoir manipuler les chevaux. 

Le maréchal ferrant est souvent connu pour sa capacité à se faire respecter des chevaux. Avoir une bonne condition physique car le métier réclame une bonne résistance physique pour tenir les pieds et travailler pendant de longs moments en position genoux fléchis et dos courbé, difficultés accentués lorsque avec un cheval peu coopératif. 
Enfin, il faut être disponible, car de même que les vétérinaires, les maréchaux ferrants sont parfois appelés pour des cas d'urgences, tels que des fourbures ou des abcès, qui requièrent des interventions rapides. 

Ce métier exige des connaissances, une bonne habileté manuelle, de l'observation, de la réflexion et une grande disponibilité. Autrefois, le propriétaire d'un cheval le menait au maréchal-ferrant. De nos jours, ce dernier se déplace sur le lieu du travail à accomplir et dispose de tous les outils nécessaires dans une camionnette : fers, four à gaz, seaux, licols, tabliers, marteaux et autres outils… De nos jours, le maréchal-ferrant ne forge plus lui-même les fers à cheval à l'exception notable de ceux de la Garde républicaine.
 Un maréchal-ferrant peut exercer en tant que salarié ou en tant qu'artisan indépendant. Il gagne généralement bien sa vie mais à condition de ne pas compter ses heures et son effort. Le métier est réputé usant avec le temps à cause de la position inconfortable qu'il impose. Par conséquent, la plupart des Maréchaux-Ferrants se reconvertissent après une vingtaine d'années de métier. 

En France, jusqu'en 1997, aucun diplôme n'était requis pour l'exercice du métier. Ce n'est plus le cas aujourd’hui, il faut au moins le CAPA ou le BEPA activités hippiques, option maréchalerie. 

L'École nationale professionnelle du Haras du Pin dans l'Orne le délivre. Cette dernière permet aussi d'acquérir une formation complémentaire en orthopédie et chirurgie du pied, ouvrant accès à une profession recherchée. 
La formation initiale au CAPA peut aussi se dérouler chez un maître artisan. 

 Le métier de maréchal-ferrant est de nouveau en essor pour accompagner l'augmentation du nombre de chevaux.

Vidéo : LEZIJUMP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire